- EAN13
- 9782253089537
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 16/03/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'œuvre, chronologie et
bibliographie)
Emilie souhaite se venger de l'empereur Auguste qui a proscrit son père avant
d'accéder au pouvoir : elle demande à Cinna, son amant, de l'assassiner, faute
de quoi elle ne l'épousera pas. Mais Auguste, las du pouvoir, interroge Cinna
et son ami Maxime : doit-il abdiquer ? Républicain, Maxime le pousse à quitter
le pouvoir et Cinna à le conserver. En signe de reconnaissance, Auguste
propose à Cinna de l'associer à l'Empire. Cette générosité le rend honteux de
son ingratitude : doit-il assassiner son bienfaiteur ou rompre le serment
qu'il vient de faire à Emilie ?
Lorsque en 1642 il fait jouer Cinna au Théâtre du Marais et fait de la
magnanimité la clef de sa tragédie, Corneille offre au public une pièce
exemplaire où le coup de théâtre final est aussi un coup de maître. La
clémence d'Auguste force l'admiration mais elle est lentement conquise. Et
devant cette tragédie politique, le spectateur n'oublie pas la virtuosité avec
laquelle Corneille l'incite à réfléchir aux passions qui conduisent au
dénouement et à l'exercice d'un pouvoir qui a finalement surmonté sa
fragilité.
Edition de Christian Biet.
bibliographie)
Emilie souhaite se venger de l'empereur Auguste qui a proscrit son père avant
d'accéder au pouvoir : elle demande à Cinna, son amant, de l'assassiner, faute
de quoi elle ne l'épousera pas. Mais Auguste, las du pouvoir, interroge Cinna
et son ami Maxime : doit-il abdiquer ? Républicain, Maxime le pousse à quitter
le pouvoir et Cinna à le conserver. En signe de reconnaissance, Auguste
propose à Cinna de l'associer à l'Empire. Cette générosité le rend honteux de
son ingratitude : doit-il assassiner son bienfaiteur ou rompre le serment
qu'il vient de faire à Emilie ?
Lorsque en 1642 il fait jouer Cinna au Théâtre du Marais et fait de la
magnanimité la clef de sa tragédie, Corneille offre au public une pièce
exemplaire où le coup de théâtre final est aussi un coup de maître. La
clémence d'Auguste force l'admiration mais elle est lentement conquise. Et
devant cette tragédie politique, le spectateur n'oublie pas la virtuosité avec
laquelle Corneille l'incite à réfléchir aux passions qui conduisent au
dénouement et à l'exercice d'un pouvoir qui a finalement surmonté sa
fragilité.
Edition de Christian Biet.
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