La Chute du président Caillaux
EAN13
9782756409825
Éditeur
Pygmalion
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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La Chute du président Caillaux

Pygmalion

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Joseph Caillaux… Ce nom est aujourd’hui largement et injustement oublié.
Oublié le grand ministre des Finances et le combat opiniâtre qu’il poursuivit
de 1899 à 1914 pour doter la France d’une fiscalité moderne, techniquement
efficace, socialement équitable, par la création de l’impôt sur le revenu.
Oublié le « coup d’Agadir » de 1911 : confronté en tant que chef du
gouvernement français à une crise majeure provoquée par l’empereur
d’Allemagne, Caillaux sut éviter la guerre programmée par les boutefeux des
deux côtés de la frontière. En revanche, on se souvient encore de
l’assassinat, le 16 mars 1914, de Gaston Calmette, directeur du Figaro, par
Mme Caillaux. Le quotidien menait depuis trois mois une campagne d’une
violence inouïe contre son mari. Grand favori des élections législatives
d’avril 1914, Caillaux était pour la droite et pour les partisans de la «
revanche » l’homme à abattre. Derrière la campagne de Calmette, il y avait
Raymond Poincaré, Louis Barthou, Aristide Briand et, selon toute apparence, la
Russie tsariste. La preuve n’a jamais été apportée de la machination ourdie
par ce clan contre Caillaux. Aussi bien ce récit, scrupuleusement respectueux
des faits historiques avérés, ne présente leur complot que comme la plus
crédible des hypothèses, sur la base de présomptions à vrai dire accablantes.
Les conséquences du geste irraisonné d’une femme qui croyait rendre service à
son mari furent désastreuses. Sa première victime était Calmette ; la deuxième
Caillaux lui-même, dont la carrière et les ambitions furent brisées net. La
troisième… la paix ! Illustration originale d’après : © Selva / Leemage ; ©
René Dazy / Rue des Archives
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