Petit traité des finesses et des nouveaux tourments de la langue française
EAN13
9782841003884
ISBN
978-2-84100-388-4
Éditeur
Bartillat
Date de publication
Nombre de pages
249
Dimensions
20,1 x 12,6 x 2,2 cm
Poids
268 g
Langue
français
Code dewey
440
Fiches UNIMARC
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Petit traité des finesses et des nouveaux tourments de la langue française

De

Bartillat

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La langue française est en pleine mutation. Alain Bladuche-Delage constate que, pour la première fois dans notre histoire linguistique depuis le XVIIe siècle, il n’y a plus de référence certaine, pas même le Dictionnaire de l’Académie française. Les divers dictionnaires se font concurrence et chacun donne sa propre façon de voir.
Ce petit traité fait l’inventaire d’un français en quête d’expressions nouvelles, qui adapte les mots aux exigences de la vie et à des sensations inédites. Les perceptions les plus récentes doivent trouver leur formulation. Par exemple, la question du masculin et du féminin. Pourquoi le premier continue-t-il de « l’emporter » sur l’autre dans le cas du pronom « ils », alors qu’il y a tant d’« elles » chargées d’un portefeuille de ministre, tant de médecins des deux sexes ? Auterment dit, comment se fait-il que l’effort qui tend à rendre visible le féminin (l’« auteure », la « procureure ») n’aille pas juesqu’à la création d’un pronom masculin-féminin pluriel (« ilelles », « iles », « eliles ») ?
Les tropes se multiplient (Bercy refait ses comptes, l'Elysée discute…), les emplois se chevauchent (l’empire et l’emprise, le truchement et l’intermédiaire, l’évincement et l’éviction, le mental et le moral…) ; des termes connus de tous, comme la manivelle, sortent peu à peu de l’usage ; des acceptions inconnues, des emplois improbables apparaissent partout : le souci devient un problème, le verbe gérer sert à tous, rentrer veut dire entrer, rouvrir concurrence ouvrir, etc.
Alain Bladuche-Delage dresse par petites touches un état des lieux du français en métamorphose permanente. Certaines expressions aujourd’hui controversées trouveront-elles demain leur place dans le « bon usage » ?
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