La femme périphérique, Roman

Sophie Pointurier

HarperCollins

  • Conseillé par (Libraire)
    14 mars 2022

    A travers une enquête sur une disparition mystérieuse, l'autrice nous immerge dans le monde de l'art, l'histoire de l'Allemagne des années 90 et nous questionne sur ce qu'est vraiment un artiste.

    Une quête passionnante avec des personnages mythiques.


  • Conseillé par
    18 mars 2022

    artiste

    Premier roman de cette directrice de la section Interprétation en langue des signes à la Sorbonne.
    Un roman qui n’a rien à voir avec ses recherches puisqu’il est question d’art contemporain.
    Peter et Petra Wolf sont un couple de plasticiens reconnu et dans le Top 5 des artistes les mieux côtés.
    Mais personne n’a jamais vu Peter, seule Petra répond aux interviews.
    Mais cette année, le MET prévoit une rétrospective et une petite maison d’édition française veut publier une biographie.
    Chacun de son côté de l’Atlantique se lance à la recherche de Peter. Le directeur du MET persuadé que sa femme Petra le tient prisonnier ; les français pour connaître ce qu’il s’est réellement passé lorsque Peter est passé en Allemagne de l’Ouest.
    Car Peter est est-allemand, et la date de son transfuge reste peu claire : 1987 ? 1988 ?
    J’ai aimé cette recherche à travers l’ex-Allemagne de l’est.
    J’ai aimé le jean Blue Cottino qui fait son grand retour grâce à des articles dans Vanity Fair.
    J’ai souri chaque fois que la journaliste de Vanity Fair pensait à Reagan.
    J’ai trouvé pathétique le directeur du MET qui s’enferme dans sa croyance et met tout en oeuvre pour « délivrer » Peter.
    J’ai aimé les amies de Petra qui viennent la soutenir en ces moments troublés.
    J’ai aimé le policier allemand qui auditionne Petra et ses amis pour faire la lumière sur Peter.
    J’ai trouvé dommage la fin sur les révélations des espions : qui s’en soucie aujourd’hui….
    Un roman qui parle d’homosexualité masculine et féminine aux Etats-Unis.
    Un roman que j’ai lu avec grand plaisir, mais dont le style m’a déçu.
    L’image que je retiendrai :
    Celle de l’immense toile derrière le bar de Berlin est.