Sabrina, restauratrice au musée des Beaux-Arts de Bruxelles, hérite de sa grand-mère d’une statue « la Dame d’Argile » qui la mène à Florence sur les traces de ses origines italiennes.
Ce buste d’argile est le fil rouge de ce récit qui accompagne le lecteur sur 4 générations, 4 vies et destins de femmes, de la Belgique d’aujourd’hui à l’Italie de la Renaissance.

C.Moreau alterne ces 4 voix générationnelles, y mêlant sa passion pour l’art, la sculpture, mais aussi pour cette période d’obscurantisme intégriste religieux défavorable à la tolérance et aux libres penseurs.

Éclatants portraits de femmes du quattrocento et guerres d’Italie à aujourd’hui ; telle que Simonetta, surnommée « la sans pareille », figure emblématique d’un mythe de beauté universelle.

Roman rigoureux, délicat à l’image de sa couverture où l’auteur mêle avec brio l’Histoire et la romance.

Melody est atteinte d’une maladie rare qui déclenche chez elle le chant à tue-tête et la danse en situation de stress ainsi que des nuits agitées et sonores. Ses enfants, Rose et Flynn, adolescents, la ménagent au mieux malgré les conséquences au quotidien ; tout en recherchant des indices sur la disparition de leur père depuis un accident de voiture où le fils, Flynn, a été défiguré.

Emma Cooper se concentre sur leurs portraits et transforme leur quête en thriller….
Maniant l’émotion et l’humour, elle interpelle le lecteur sur la mémoire, les atteintes neurologiques, les aléas de la vie, la famille…

Un premier roman agréable à lire et truculent par ses situations insolites.

Jérôme Leroy signe là un roman noir implacable et suffocant. Il se frotte cette fois-ci à la politique et à ses turpitudes, dans une France à bout de souffle, étrillée par des années de crises multiples et dont la Présidente s’apprête à lâcher le pouvoir. Elle n’en veut plus. Celle qui incarnait le renouveau, n'incarne plus grand chose. S'ouvre alors une lutte féroce entre les partis pour remporter la mise. Le tout dans une chaleur caniculaire. Ceci n'est pas une dystopie...
Comme le dit si bien Jérôme Leroy, c'est bien notre présent qu'il raconte. Il pousse à peine le trait en fait, et c'est ce en quoi son roman est unique dans le genre. Il sent l'époque et ses dérives. Il en joue aussi et s’en donne à cœur joie lorsqu’il décrit les politiques et leurs vilenies. C'est souvent drôle et bien senti.
Rythmé, efficace et redoutable !

Et si dans une espèce d’idéal, on changeait toutes les bonnes vieilles habitudes « à la papa » ? A savoir, inverser les rôles une bonne fois pour toutes, les femmes au pouvoir dans tous les domaines et les hommes à leur solde.
Gerd Brantenberg s’en donne à cœur joie dans cette dystopie jubilatoire, porté par une langue novatrice 100% féminine ! "Mademoiseau", "proviseuse", "fumanité", "garse", rien n’échappe à cette auteure avant-gardiste, à n’en pas douter ! Drôle, insensé et enlevé, ce roman est destiné à toutes et à tous !

Syrie, Raqqa en 2014.
Ville en pleine terreur dirigée par Daesch.
Merwan Millet, chef de la police d’origine kurde et infiltré dans le haut commandement de Daesch, joue les agents doubles au péril de sa vie.
C’est le récit de l’engrenage auquel cet homme, investigateur, est confronté, aidé d’une désirable espionne française de la DGSE, dont la couverture est d’être sa seconde femme.
Rusé, tireur de choix, mais conscient d’être souvent borderline… conciliateur pour sa vie, sa famille…
Fidèle intrigue d’action et d'espionnage rythmée par les complots, la rébellion syrienne, la folie des djihadistes, les rebondissements, les sacrifices humains.
Style mordant calqué sur l’Etat islamique, romançant si peu la réalité.

Lexique approfondi en fin de livre pour mieux comprendre.