Conseils de lecture

Coco MELLORS

Anne Carrière

23,00
Conseillé par
3 novembre 2022

« Phalanger volant »

Cléo, jeune artiste anglaise, prolonge son titre de séjour aux États-Unis grâce à sa rencontre avec Frank, 20 ans de plus. Cléopâtre et Frankenstein s’aiment
Le ton est d’emblée donné par une envolée de répliques, un ping-pong de réparties, dialogues semblables à des friandises réparties dans leur périple amoureux, le drame, la vie…
Comédie romantique moderne et légère qui connaît l’apogée et la défaite.
Beaucoup de sel, de métaphores et d’esprit dans ces échanges pour décrire les remous de ce ménage et de leurs proches, personnages campés telle qu’une Zoé « pretty woman » ou un Quentin « âme sœur »….
Impitoyable mais profondément réaliste.


Éditions Gallmeister

25,60
Conseillé par (Libraire)
3 novembre 2022

Flamboyant

Ça cogne, ça fuse et ça ne s'enraye jamais, voilà le talent fou de James Crumley. Après "Les Serpents de la frontière", Gallmeister édite le dernier opus des enquêtes de Milo, privé casse-cou et indomptable et c'est tout bonnement épatant. Alors certes notre bon bougre a un peu vieilli mais peu importe, il continue ses cavalcades en écopant de quelques gros gnons, sans jamais se plaindre (ou presque).
Alors pour la faire courte, Milo, vaguement rangé des voitures (il possède un bar maintenant et est installé au Texas) va se retrouver embringué dans une histoire de meurtre. Et pas de bol le type en question est le frère du District Attorney et c'est notre brave Milo qui l'a liquidé (pour la bonne cause, le gars était pourri jusqu'à l'os). Voyez le tableau, le Texas, un juge pas franchement compatissant...Et c'est parti pour une embardée flamboyante (dans son genre) et explosive en compagnie du privé le plus désespérément sympathique qui soit. On ne redira jamais assez le plaisir à lire la prose de Crumley, imagée, drôlement bien tapée, sans illusion et sans complaisance non plus : " Le grand beau temps lui-même ne parvenait pas à masquer le désordre et la profonde tristesse qui régnaient sur ces marges où le pastoral dégénérait en étalement urbain non planifié. Je pouvais presque sentir dans mes narines les énergies amères du changement et de l'échec." En bref, foncez le lire !
Et big up pour les illustrations du génial Baudoin! Et bien sûr la traduction - fameuse, de Jacques Mailhos.


Le Cherche Midi

23,00
Conseillé par (Libraire)
3 novembre 2022

Combative

Jim Fergus revient en force avec l'héroïne charismatique de "Mille Femmes Blanches", May Dodd. On la retrouve encore plus combative, aguerrie, déterminée à retrouver ses enfants qu'on lui a injustement retirée, et ainsi déjouer les plans de son père - être vil et sans scrupule. Suivie par son amant Chance Hadley, un jeune cheyenne éperdument épris d'elle et deux fidèles et dévoués amis, elle parcourra un chemin sinueux semé d'embûches.
Quelle femme ! Quelle destinée ! Jim Fergus nous captive une fois de plus, en poursuivant les aventures de cette femme hors du commun, insoumise et profondément juste.


Éditions de L'Olivier

18,00
Conseillé par
30 octobre 2022

Les fenêtres de Moscou

1993. La jeune Polina s’installe en France avec sa mère et sa sœur.
Entamant le récit de ses démarches administratives pour récupérer son prénom russe, elle retrace ses dernières années à Moscou au cours desquels elle cacha son judaïsme, son chat, sa peur du nouveau langage français, la maladie de sa mère…
A 31 ans, Polina aura perdu son accent et ses ancêtres mais récupéré son prénom.
Récit intime, drôle, culturel, trouvant une stabilité entre deux idiomes.
« J’ai la langue qui me gratte »


20,00
Conseillé par
30 octobre 2022

Mourir en soldat

Callum reçoit de son grand-père Meissner une longue lettre relatant son enrôlement dans la Wehrmacht, la déroute de son armée en 1944 face aux russes.
À la fierté primitive du devoir de soldat et de l’assurance d’une armée forte se mêlent le questionnement du bien-fondé de la tuerie et une introspection intime plus réaliste que patriotique.
Récit humain détaillé, poignant pour une descendance qui n’est plus concernée mais gardera une trace.
« Je me suis battu en restant pratique »