Le Silence et la Colère

Pierre Lemaitre

Calmann-Lévy

  • Conseillé par (Libraire)
    14 janvier 2023

    Grâce aux Pelletier, nous vivons pleinement et passionnément les Trente Glorieuses.
    Cette famille pour le moins diverse, au cœur de l'actualité et de la nouveauté, est fascinante !


  • Conseillé par
    23 mars 2023

    années 50

    J’ai retrouvé avec plaisir François amoureux de Nine qui cache bien des secrets.

    J’ai suivi avec intérêt les problèmes d’Hélène partie pour un reportage à Chevrigny, mais enceinte.

    A cette époque, certains font encore la chasse aux avortements.

    J’ai aimé Lambert, assistant d’Hélène au village, sur qui elle peut compter en toutes circonstances.

    J’ai eu de la peine pour Jean, alias Bouboule, dont la femme Geneviève a toujours l’ascendant sur lui, car elle est au courant de ses crimes.

    L’amour de Jean pour sa fille Colette m’a émue.

    J’ai aimé les parents : Angèle toujours très maternelle et qui sait soigner ; Louis qui parie sur Lucien Rozier, boxeur médiocre qu’il prend sous son aile.

    J’ai assisté aux derniers soubresauts du village de Chevrigny prêt à être inondé par la mise en route du barrage.

    J’ai aimé que l’ingénieur Destouches (comme le personnage de Céline ?) soit mystérieux.

    J’ai aimé que les harcelé d’hier soit les liquidateurs du jour et mettent les harceleurs au pied du mur : la Roue tourne toujours.

    J’ai aimé Petit Louis, l’enfant différent du village qui vit dans son monde et apporte un peu de gaîté et de légèreté dans ce climat de colère.

    J’ai aimé que le bon docteur Marelle cache son jeu jusqu’au bout.

    Et j’ai adoré l’aide énigmatique de Palmarie le chasseur d’avortement, ses missives succinctes et découses.

    J’ai détesté le personnage de Guénot qui prend en main l’ouverture du nouveau magasin de Jean.

    J’ai aimé que ce roman parle des Fake News à la mode 1952 : le procédé ne date pas de Trump.

    Enfin j’ai apprécié de lire en fin d’ouvrage, l’article de Françoise Giroud sur l’hygiène douteuse des français.

    Alors oui, il est beaucoup question dans ce roman de gros seins et de mains aux fesses, pratique courante à cette époque et jusqu’à il y a peu.

    Une citation :

    Encore la guerre a-t-elle, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, popularisé l’usage du savon grâce au ticket spécial de rationnement. (p.541)

    L’image que je retiendrai :

    Celle des rues du village de plus en plus boueuses à mesure que les habitants le quitte et que l’eau monte.


  • Conseillé par
    24 janvier 2023

    Colère sur barrage

    1952 Beyrouth, Paris et Chevrigny.
    Dans ce deuxième volume des Trente Glorieuses, le lecteur replonge dans l’intimité de la famille Pelletier quatre ans plus tard.
    Cette intrigue sociale, historique et familiale, traverse les secrets et les démons d’un famille, prenant en compte les thèmes de société du moment (les conditions de travail, l’avortement, la condition féminine, l’essor économique…).
    La lecture est rendue addictive par une écriture rigoureuse et dynamique qui porte un récit à la fois documenté et romanesque.


  • Conseillé par
    19 janvier 2023

    Que dire d’autres sinon que l’on attend le prochain avec encore plus d’impatience ! Car, le plaisir de lire est bien au rendez-vous de ce nouveau volume des Trentes Glorieuses de Pierre Lemaitre. Alors pourquoi s’en priver !
    Présentation complète ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2023/01/19/pierre-lemaitre-la-colere-et-le-silence/