- EAN13
- 9782253158929
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 08/12/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Edition enrichie (Introduction, notes, dossier sur l'oeuvre, variante,
chronologie et bibliographie)
En 1874, lorsque Verlaine reprend à Felix Mendelssohn le titre de ses courtes
pièces pour piano, Romances sans paroles, cette sorte de chanson entrée en
littérature à l’époque romantique relève déjà d’une tradition désuète. Mais
l’essentiel ici est qu’elle nous dise la primauté du chant dans une poésie à
la fois naïve et savante dont le lyrisme mélancolique exprime de manière alors
neuve ce que le poète lui-même appelait « le vrai vague » où fusionnent des
sensations diverses. Et ce recueil à l’atmosphère noyée, il suffit que le sens
simplement y murmure.
Romances sans paroles n’était pas encore publié quand Verlaine fut arrêté pour
avoir tiré sur Rimbaud, et Cellulairement fut écrit pendant son séjour en
prison. Les poèmes, pourtant, font peu de place à la vie carcérale, et
retracent surtout une crise d’identité sans pareille dans la vie du poète.
Désormais, Verlaine ne joue plus avec une réalité douloureuse : il la vit et
cherche à fuir.
Edition d’Olivier Bivort.
chronologie et bibliographie)
En 1874, lorsque Verlaine reprend à Felix Mendelssohn le titre de ses courtes
pièces pour piano, Romances sans paroles, cette sorte de chanson entrée en
littérature à l’époque romantique relève déjà d’une tradition désuète. Mais
l’essentiel ici est qu’elle nous dise la primauté du chant dans une poésie à
la fois naïve et savante dont le lyrisme mélancolique exprime de manière alors
neuve ce que le poète lui-même appelait « le vrai vague » où fusionnent des
sensations diverses. Et ce recueil à l’atmosphère noyée, il suffit que le sens
simplement y murmure.
Romances sans paroles n’était pas encore publié quand Verlaine fut arrêté pour
avoir tiré sur Rimbaud, et Cellulairement fut écrit pendant son séjour en
prison. Les poèmes, pourtant, font peu de place à la vie carcérale, et
retracent surtout une crise d’identité sans pareille dans la vie du poète.
Désormais, Verlaine ne joue plus avec une réalité douloureuse : il la vit et
cherche à fuir.
Edition d’Olivier Bivort.
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