- EAN13
- 9782702161166
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 29/03/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Calmann-Lévy 19,00
« Écoutez-moi ! Je me nomme Pierre Victurien Vergniaud. Je vous parle d’outre-
tombe. Je fus traduit le 24 octobre 1793 devant le Tribunal révolutionnaire
avec vingt autres députés de la Convention sous l’accusation d’une
conspiration imaginaire contre l’unité et l’indivisibilité de la république,
la liberté et la sûreté du peuple français ».
On les appelait les Girondins, et bien sûr Vergniaud, l’avocat qui était leur
leader charismatique, n’eut pas l’occasion de proférer ces paroles, car au
bout de deux séances houleuses qui tournèrent à leur avantage, le tribunal aux
ordres de Robespierre décida de les envoyer directement à l’échafaud sans
autre forme de procès. Ainsi périrent des élus qui avaient été parmi les
premiers artisans de la révolution, mais qui avaient eu le tort de s’opposer
à la Terreur.
Michel Laval a retrouvé les notes que Vergniaud a prises en prison pour
préparer son procès. Il lui donne ici, enfin, la parole dans un plaidoyer
lucide et émouvant qui non seulement récuse les accusations absurdes portées
contre les Girondins, mais fait la démonstration politique que le pire ennemi
de la révolution fut la minorité extrémiste qui s’afficha comme son seul
représentant légitime. Et pose la question : toutes les révolutions sont-
elles donc condamnées à finir en bain de sang ?
tombe. Je fus traduit le 24 octobre 1793 devant le Tribunal révolutionnaire
avec vingt autres députés de la Convention sous l’accusation d’une
conspiration imaginaire contre l’unité et l’indivisibilité de la république,
la liberté et la sûreté du peuple français ».
On les appelait les Girondins, et bien sûr Vergniaud, l’avocat qui était leur
leader charismatique, n’eut pas l’occasion de proférer ces paroles, car au
bout de deux séances houleuses qui tournèrent à leur avantage, le tribunal aux
ordres de Robespierre décida de les envoyer directement à l’échafaud sans
autre forme de procès. Ainsi périrent des élus qui avaient été parmi les
premiers artisans de la révolution, mais qui avaient eu le tort de s’opposer
à la Terreur.
Michel Laval a retrouvé les notes que Vergniaud a prises en prison pour
préparer son procès. Il lui donne ici, enfin, la parole dans un plaidoyer
lucide et émouvant qui non seulement récuse les accusations absurdes portées
contre les Girondins, mais fait la démonstration politique que le pire ennemi
de la révolution fut la minorité extrémiste qui s’afficha comme son seul
représentant légitime. Et pose la question : toutes les révolutions sont-
elles donc condamnées à finir en bain de sang ?
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