- EAN13
- 9782707155054
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 07/2010
- Collection
- Armillaire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Vices et vertus des cercles
L'autoréférence en poétique et pragmatique
Daniel Bougnoux
La Découverte
Armillaire
Autre version disponible
-
Papier - La Découverte 24,00
L'époque, dit-on, est à la communication. Verra-t-on revenir celles des
sciences et des arts ? Muni des concepts (dont on n'a pas encore toute la
mesure) proposés par Peirce, l'école de Palo Alto, Edgar Morin ou Douglas
Hofstadter, l'auteur explore ici la réflexivité dans le langage, depuis la
poésie jusqu'aux speech acts. Les paradoxes et les percées théoriques
condensés dans une page de Mallarmé, de Montaigne ou de Proust se retrouvent
en effet, à l'autre bout de la chaîne parlée, dans l'ironie, le métalangage ou
les enchevêtrements de l'énoncé et de l'énonciation. Mais pourquoi toujours
penser nos communications selon le modèle linéaire de la chaîne ? Un émetteur
et un récepteur, en se bouclant l'un sur l'autre, formant un " complexe " qui
invite à poser la relation avant les termes de celle-ci. En suivant ce
paradigme communicationnel, Daniel Bougnoux montre en-deçà et au-delà des
logiques linéaires et dialectiques l'insistance d'une logique circulaire :
sans son mouvement perpétuel d'ouverture et de fermeture, nous ne saurions
communiquer. Mais les boucles étranges ne cessent de déborder nos langages.
Dans les roues de la vie comme dans la dynamique de l'imaginaire, ou la
gravitation des ensembles sociaux, s'observerait la même communication
circulaire, dont la raison nous fait tant défaut.
sciences et des arts ? Muni des concepts (dont on n'a pas encore toute la
mesure) proposés par Peirce, l'école de Palo Alto, Edgar Morin ou Douglas
Hofstadter, l'auteur explore ici la réflexivité dans le langage, depuis la
poésie jusqu'aux speech acts. Les paradoxes et les percées théoriques
condensés dans une page de Mallarmé, de Montaigne ou de Proust se retrouvent
en effet, à l'autre bout de la chaîne parlée, dans l'ironie, le métalangage ou
les enchevêtrements de l'énoncé et de l'énonciation. Mais pourquoi toujours
penser nos communications selon le modèle linéaire de la chaîne ? Un émetteur
et un récepteur, en se bouclant l'un sur l'autre, formant un " complexe " qui
invite à poser la relation avant les termes de celle-ci. En suivant ce
paradigme communicationnel, Daniel Bougnoux montre en-deçà et au-delà des
logiques linéaires et dialectiques l'insistance d'une logique circulaire :
sans son mouvement perpétuel d'ouverture et de fermeture, nous ne saurions
communiquer. Mais les boucles étranges ne cessent de déborder nos langages.
Dans les roues de la vie comme dans la dynamique de l'imaginaire, ou la
gravitation des ensembles sociaux, s'observerait la même communication
circulaire, dont la raison nous fait tant défaut.
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