- EAN13
- 9782755504415
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 02/02/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aujourd’hui, l’intérêt individuel et privé règne dans les sociétés qui ne se
définissent que comme la libre association d’individus dotés de droits. L’idée
de bien commun a été évacuée. Pourtant, elle traduit un souci réel. Comment
penser le bien commun dans un contexte où le politique est dominé par les
puissances économiques et financières ? François Flahault retrace l’histoire
de cette idée et expose comment, récemment, en réduisant la politique à une
habile gestion des affaires publiques, elle a été écartée, et comment les
droits de l’homme ont fini par l’évincer… Quand bien même les droits humains
ne substituent pas à lui, car ils ne permettent pas de le penser : la
Déclaration des droits de l’homme ne dit en effet rien de la finalité des
sociétés humaines au-delà de leur utilité pratique, ni ce qui relie entre eux
leurs membres. François Flahault redéfinit le bien commun sans faire appel à
une quelconque transcendance et éclaire ainsi tous les enjeux actuels de
l’existence sociale, autrement recouverts par l’économisme. En quoi
coïncide-t-il avec le bien premier de chacun ? Comment s’articulent les liens
et les biens ? Quelles sont les relations entre le bien commun (au singulier),
les biens communs (au pluriel) et les biens privés ? Quels rapports entre
économie marchande et biens communs ? Un État démocratique doit-il assigner
une responsabilité aux pouvoirs économiques et financiers au regard du bien
commun ? Faut-il, au nom de la liberté individuelle, laisser sans réponse la
question de ce qu’est la « vie bonne » ?
définissent que comme la libre association d’individus dotés de droits. L’idée
de bien commun a été évacuée. Pourtant, elle traduit un souci réel. Comment
penser le bien commun dans un contexte où le politique est dominé par les
puissances économiques et financières ? François Flahault retrace l’histoire
de cette idée et expose comment, récemment, en réduisant la politique à une
habile gestion des affaires publiques, elle a été écartée, et comment les
droits de l’homme ont fini par l’évincer… Quand bien même les droits humains
ne substituent pas à lui, car ils ne permettent pas de le penser : la
Déclaration des droits de l’homme ne dit en effet rien de la finalité des
sociétés humaines au-delà de leur utilité pratique, ni ce qui relie entre eux
leurs membres. François Flahault redéfinit le bien commun sans faire appel à
une quelconque transcendance et éclaire ainsi tous les enjeux actuels de
l’existence sociale, autrement recouverts par l’économisme. En quoi
coïncide-t-il avec le bien premier de chacun ? Comment s’articulent les liens
et les biens ? Quelles sont les relations entre le bien commun (au singulier),
les biens communs (au pluriel) et les biens privés ? Quels rapports entre
économie marchande et biens communs ? Un État démocratique doit-il assigner
une responsabilité aux pouvoirs économiques et financiers au regard du bien
commun ? Faut-il, au nom de la liberté individuelle, laisser sans réponse la
question de ce qu’est la « vie bonne » ?
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