Les sirènes du transsibérien, Voyage à Vlodivostok
EAN13
9782915002829
Éditeur
Géorama
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les sirènes du transsibérien

Voyage à Vlodivostok

Géorama

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Embarquez à Brest et partez à l'assaut de la Sibérie !

Après Saint-Jacques-de-Compostelle, Hervé Bellec reprend sa plume d’écrivain
voyageur et nous entraîne vers un autre voyage initiatique, à bord du mythique
transsibérien, au cœur de l’hiver russe, jusqu’à la ville de Vladivostok. Une
plume alerte et précise, beaucoup d’humour et d’humanité, un savoir voir et un
billet de train pour Vladivostok sont les ingrédients de ce récit envoûtant et
profond, qui nous mène loin, très loin, dans un pays sans fin nommé Russie !
La taïga sibérienne est de loin la plus grande forêt du monde puisqu'elle
représente le tiers de la surface boisée de la planète et par là même demeure
une des principales réserves d’oxygène de la biosphère. En Sibérie, elle
occupe une bande de 1000 kilomètres de large sur 5000 km de long. Les pins,
les mélèzes, les cèdres et les bouleaux se succèdent inlassablement et quand
on regarde à travers la vitre du train, on a parfois l’impression de voir
défiler le plus long code-barre du monde. C’est à mourir d’ennui et
bizarrement, on n’en meurt pas.
On dit que le Transsibérien est un train de légende. A mon sens, c'est plutôt
un train de réalités, passées ou présentes, avec une histoire faite de sang et
de larmes, avec des voyageurs en chair et en os. De Brest à Vladivostok, c'est
à dire des deux points les plus opposés de l'Eurasie, via Moscou, la ville aux
mille surprises, mon périple n'aura duré qu'une quinzaine de jours. Quinze
jours à travers la Sibérie au coeur de l'hiver le plus cinglant. A mourir de
froid et pourtant, je n'en ai ramené que de la chaleur.

Hervé Bellec nous livre dans son carnet de route son voyage initiatique à bord
du célèbre train, de la Bretagne à l'extrême Russie, en passant par la taïga.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Hervé Bellec est né en 1955. Après avoir été successivement musicien puis
patron de bar, il est aujourd'hui professeur d'histoire-géographie dans un
lycée de Brest. Il a publié de nombreux romans et nouvelles ayant pour théâtre
la Bretagne dont il sait à merveille traduire les ambiances.
Ses récits de voyages, servis par un style littéraire alerte et une profonde
humanité, lui valent toujours un large succès auprès des lecteurs. Avec Les
Sirènes du Transsibérien, Hervé Bellec confirme son statut d'écrivain voyageur
et nous entraîne loin, très loin, au cœur de l'hiver russe.

EXTRAIT

Un matin d’hiver, sur les coups de dix heures, j’embarque dans mon vieux VW et
mets cap à l’ouest, direction la pointe de Corsen, située face à la mer
d’Iroise sur la paroisse de Trezien. Les gens d’ici connaissent. Si l’on
excepte les îles Molène et Ouessant ainsi que le chapelet d’îlots qui égrène
l’océan comme des points de suspension oubliés à la queue du continent, il
s’agit du cap le plus occidental du pays. Nous nous trouvons à 4° 37’ de
latitude ouest. Plus au sud, sur les côtes portugaises et galiciennes, ou plus
au nord en Irlande, la vieille Europe continue sa percée dans l’Atlantique
mais ici, l’endroit reste emblématique. On est au bout du bout de tout, sans
vraiment savoir si l’on se trouve au début ou à la fin de l’histoire mais
c’est la raison pour laquelle je me trouve ici, engourdi jusqu’aux os. J’ai un
rendez-vous. Un bien étrange rendez-vous avec la géographie.
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