TH n°36 - La Mécanique politique de Vatican II - La Majorité et l'unanimité dans un concile
EAN13
9782701000701
ISBN
978-2-7010-0070-1
Éditeur
Beauchesne
Date de publication
Collection
THEOLOGIE HISTO
Nombre de pages
496
Dimensions
21,5 x 13,5 x 3,5 cm
Poids
566 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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TH n°36 - La Mécanique politique de Vatican II - La Majorité et l'unanimité dans un concile

De

Préface de

Beauchesne

Theologie Histo

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Pourquoi, dix ans après, un nouveau livre sur le Concile Vatican II ? Qualifié d’historique avant même que la date de ses assises ne soit arrêtée, le 2è Concile du Vatican a suscité, aussitôt terminé, une réaction générale de désintérêt. Ses chroniqueurs abondèrent. L’histoire le boude. L’impossibilité d’accéder aux archives essentielles du Concile n’est pas seule en cause. Le bilan de Vatican II a paru si dérisoire par rapport aux espérances entretenues pendant près de six ans que toute analyse du Concile s’est trouvée dénuée d’attrait. Faut-il rappeler, pourtant, que l terme-cliché de « crise de l’Eglise » a fait sa réapparition avec le Concile que personne ne réclamait. Partant de cette constatation, Philippe Levillain a voulu déterminer pour quelles raisons l’assemblée immense chargée de mener à bien l’ample réforme que Jean XXIII souhaitait voir l’Eglise opérer sur elle-même a glissé progressivement de la ferveur enthousiaste à la résignation lucide.Comment écrire un tel livre ? « Philippe Levillain, précise René Rémond dans sa Préface, a marié les approches et les méthodes, pratiquant une authentique pluridisciplinarité, à laquelle le sujet l’invitait. A des interrogations qu’il emprunte à la problématique des sciences sociales et singulièrement à la science politique, dont il est visible que les préoccupations lui sont familières, il répond par une analyse attentive aux circonstances et aux conditions du singulier concret dans lequel s’est enracinée la pratique des sessions du Concile ».Ce qu’un tel livre apporte. L’auteur dégage de cette analyse une explication des obstacles rencontrés longtemps par Vatican II dans la quête d’une nouvelle modernité de l’Eglise. Chemin faisant, dans l’étude des relations complexes entre la nécessité et la contingence, il éclaire, grâce à des archives privées diverses et riches, certains grands moments du Concile. Il montre à quel point procédure et théologie des pouvoirs sont, par essence, indissociables et comment le vote du principe de la collégialité, intervenu en novembre 1963, a définitivement nagé la nature du Concile telle qu’elle se présentait dans l’ecclésiologie de l’Eglise depuis le Concile de Trente. Cet important travail, en apportant une lumière neuve sur un mécanisme le plus complexe qui soit, intéressera historiens et sociologues et tous ceux qui veulent rester attentifs à l’évolution historique de l’Eglise.
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