Le droit criminel

La protection de la personne humaine (4ème édition revue et complétée)

L’ouvrage s’attache à la protection tant civile que pénale de la personne humaine. Il concerne ses différents attributs essentiels : dignité (esclavage), vie (meurtre), intégrité corporelle (coups et blessures), intégrité morale (attentat à la pudeur, violation de domicile, injure et diffamation), liberté physique (séquestration), liberté morale (menaces visant sa personne ou ses biens), et patrimoine (vol ou déprédations). Des développements particuliers sont consacrés à des agissements criminels typés tels que le chantage, l’incendie, le pillage ou le vandalisme. Ce livre rend compte par priorité du droit pénal français, mais il a été conçu dans le but de permettre au lecteur d’aborder les droits des divers pays européens.L’analyse de l’ouvrage par M. André Vitu, Professeur émérite à la Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion de Nancy :Avec une parfaite maîtrise... l’auteur cherche à mettre en relief ce qu’il y a d’essentiel et à ne pas s’attacher à ce qui n’est que secondaire.Dans chaque division l’auteur met en relief l’intérêt protégé par la loi à cette occasion. À juste titre, il donne à cette notion une place majeure. Le droit pénal, en effet, a pour mission fondamentale de frapper les atteintes portées aux valeurs morales ou sociales considérées comme indispensables pour la paix publique et le maintien de la cohésion sociale.Avec bonheur l’auteur montre à tout moment quelles conséquences emporte, pour l’analyse juridique des dispositions répressives, une bonne connaissance de l’intérêt protégé... C’est elle notamment qui permet de trancher les difficultés d’application que peut susciter l’application de ces textes.Ce serait trop peu dire que de souligner uniquement les solides qualités de fond de l’ouvrage. Il importe aussi de remarquer que les développements qu’il contient sont soutenus, non seulement par l’évocation d’événements historiques qui illustrent d’une façon opportune les explications théoriques, mais aussi par un réseau très dense de références...L’auteur sait choisir les arrêts et les jugements les plus éclairants... Pour renforcer ses démonstrations, il n’hésite pas à faire appel à l’opinion des pénalistes anciens tout autant qu’aux représentants les plus actuels de la doctrine française ou étrangère. Mieux encore, pour bien marquer que le droit pénal ne saurait être arbitrairement coupé de ce qui en constitue l’indispensable fondement, l’auteur invoque fréquemment l’appui des moralistes et des théologiens.Cet ouvrage est témoin d’une pensée solidement enracinée dans des convictions qui méritent pleinement le respect.