50 ans d'histoire des éditions Glénat : Des marges bédéphiliques au centre
économique en passant par une quête du capital symbolique, Des marges bédéphiliques au centre économique en passant par une quête du capital symbolique
EAN13
9782875622877
ISBN
978-2-87562-287-7
Éditeur
Presses Universitaires de Liège
Date de publication
Collection
Collection ACME
Nombre de pages
208
Dimensions
16 x 3,8 cm
Poids
431 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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50 ans d'histoire des éditions Glénat : Des marges bédéphiliques au centre économique en passant par une quête du capital symbolique

Des marges bédéphiliques au centre économique en passant par une quête du capital symbolique

Préface de

Édité par

Presses Universitaires de Liège

Collection ACME

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Suivant le mythe romantique du créateur isolé, la bande dessinée est le plus
souvent présentée et étudiée à travers ses auteur.e.s (dessinateurs ou
scénaristes) ou leurs œuvres. Et pourtant l'éditeur joue aussi un rôle capital
dans la création. Il existe quelques études universitaires récentes sur les
grandes maisons d’édition. Il en manquait une sur le dernier éditeur
indépendant: La maison Glénat.

Après 4 ans de fan-édition, Jacques Glénat crée sa S.A.R.L. en 1974 pour
laquelle il reçoit un prix au Festival d’Angoulême la même année. Bien
installé à Grenoble, loin des grandes maisons ancrées à Paris, et avec une
équipe éclectique (de Filippini à Groensteen), il crée ensuite une brochette
de revues qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée (Les Cahiers de la
bande dessinée, Circus, Vécu) tout en publiant une cascade de succès
commerciaux (Les passagers du vent, Les 7 vies de l’épervier, …) en
participant entre autres à l’enthousiasme pour l’histoire des années 1980 et
en créant de nombreuses séries qui continuent jusqu’à aujourd’hui («Les
grandes batailles navales»). Entre temps, il peaufine ce qui est devenu l’une
des caractéristiques essentielles de la BD franco-belge, l’album 48cc. Il est
aussi l’un des premiers à s’intéresser activement au manga et publie, d’abord
non sans erreurs, des bestsellers (Akira, Dragon Ball, … Bleach). Finalement,
dans un marché qui est devenu très compétitif, il relance sa machine
éditoriale avec le phénomène Titeuf. Mais cette histoire d’un self-made man
cache des conflits internes et externes forts entre succès commercial et
reconnaissance symbolique.

C’est ce que ces sept chapitres dévoilent de manière magistrale et dynamique,
du jeune Glénat-Guttin, fan ayant créé sa première revue, Schtroumpf, à
l’éditeur qui a pignon sur rue dans le quartier du Marais avec une galerie
d’art, en passant par la restauration majestueuse du couvent Sainte-Cécile à
Grenoble transformé en siège social et en musée où sont mises en scène des
expositions prestigieuses (Rembrandt).
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