Le promeneur de la presqu'île
EAN13
9782842738860
ISBN
978-2-84273-886-0
Éditeur
Petit véhicule
Date de publication
Collection
LES CONFINS
Nombre de pages
173
Dimensions
21,3 x 15,3 x 1 cm
Poids
300 g
Langue
français
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Le promeneur de la presqu'île

De

Petit véhicule

Les Confins

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Antoine Desprez fait sa promenade quotidienne dans les rues du village où il vit depuis 25 ans avec sa femme et son fils. Tandis que des habitants donnent leur point de vue sur l'événement qui a eu lieu 3 jours plus tôt dans la presqu'île, son histoire se dévoile au fil de ses pas. L'homme ne sait plus très bien ce qu'il cherche, sinon la paix avec lui-même.
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Commentaires des libraires

Conseillé par (Libraire)
18 avril 2013

Un étrange puzzle

Justesse de ton, sensibilité et qualité d'écriture font de ce roman l'un de mes coups de cœur du printemps... Dans ce roman intimiste et nostalgique, l'auteur nous invite à suivre Antoine Desprez pour sa promenade quotidienne. S'arrêtant devant les maisons ...

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Commentaires des lecteurs

8 janvier 2014

Dans un village du Finistère, un homme fait sa balade chaque soir depuis vingt-cinq ans. Ce soir, il décide de la réaliser à l'envers. La promenade est propice à l'introspection et notre personnage s'interroge sur sa propre vie. Très vite, ...

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Conseillé par
3 mai 2013

Antoine Desprez effectue sa promenade dans le village où il est venu habiter il y a vingt-cinq ans avec sa femme Michelle. Ce soir, contrairement aux autres jours, il décide de l'entreprendre dans le sens opposé. Cette cassure dans l'habitude ...

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Jean-Luc Nativelle nous présente sa bibliothèque idéale

Jean-Luc Nativelle nous présente sa bibliothèque idéale

Ma bibliothèque philosophique idéale

1 – "Qui pense quoi ? Inventaire subjectif des grands penseurs contemporains », d'André Guigot.

Répartis en douze catégories – « Les jardiniers », « Les penseurs venus d'ailleurs », « Les grands architectes », etc. – les philosophes qui comptent aujourd'hui, lus par un autre philo­sophe. Ce n'est pas une anthologie, mais une vraie lecture, de Badiou, Sloterdijk, Ogien, Finkielkraut et tant d'autres, avec toute l'implication requise de son auteur. Le tout servi par une écriture impeccable, saupoudrée d'un humour subtil. Une entrée en matière philoso­phique d'une grande intelligence, qui donne le goût de l'effort et le plaisir de la lecture.

2 – "Qu'est-ce que les Lumières ?", d'Emmanuel Kant.

Où Kant défend non seulement le droit d'expression – contrairement à ce que prétend On­fray pour vendre sa soupe – mais légitime le devoir de s'exprimer, quand il s'agit d'obéir à sa propre conscience et non à un ordre établi. Réflexion fondamentale, et toujours d'actualité, sur la séparation du politique et du religieux, sur l'urgence de penser par soi-même.

3 – "Discours de la méthode", de René Descartes.

L'auteur nous raconte son histoire intellectuelle, et nous invite à trouver en nous de quoi constituer la nôtre. Une œuvre charnière du 17e siècle, qui nous fait entrer dans notre mo­dernité par ses thèmes centraux : le « je », le savoir, la technique. On peut trouver une aide précieuse avec les grands lecteurs de Descartes : Ferdinand Alquié, Pierre Guenancia, Denis Moreau.

4 – "Pensées", de Blaise Pascal.

Le contrepoint de Descartes, le penseur des limites de la raison devant la foi. Qu'on soit croyant ou non, la force des fragments de Pascal – sur la justice, sur les philosophes, sur la morale – ne laisse jamais personne indifférent, parce que tout le monde s'y retrouve. La no­tion de profondeur, ici, veut vraiment dire quelque chose ; quant au style, c'est un des plus beaux de la langue française.

5 – "Éthique à Nicomaque", d'Aristote.

La philosophie part de la Grèce, et ma préférence se porte sur Aristote plutôt que sur Pla­ton. Notre monde étant contingent – changeant, instable, imprévisible – l'éthique est la conduite réfléchie par laquelle nous cherchons à y vivre au mieux. Réflexion sur le bonheur, la vertu, l'amitié, la politique, toute l'œuvre d'Aristote est une formidable exploration de la condition humaine. On peut là aussi trouver de l'aide auprès des livres de Pierre Aubenque ou de Francis Wolff.

Ma bibliothèque littéraire

1 – Le livre que j'emmènerais sur une île déserte :

"À la recherche du temps perdu", de Proust. D'abord parce que c'est plus long que "L’Étranger" de Camus ; ensuite parce qu'on n'en a jamais fait le tour, tant les analyses des intermittences du cœur – titre initialement prévu par l'auteur – y sont fines et pro­fondes. Je peux lire et relire ce texte, et continuer d'être fasciné par le style ; un peu comme avec "2001 l'Odyssée de l'espace", de Kubrick, au cinéma.

2 – Le roman que j'ai lu durant mon voyage de noces :

"Belle du seigneur", d'Albert Cohen. Parce que j'attendais une occasion exception­nelle pour lire ce livre. Je savais aussi que c'était une vraie mise à l'épreuve de l'amour, que de se plonger dans cette histoire, magnifique, cruelle, impitoyable. Je n'ai pas relu le livre, mais la femme de ma vie est toujours la femme de ma vie.

3 – L'auteur contemporain que je lis le plus couramment :

J'ai beaucoup lu Milan Kundera, ou Claude Simon. Leurs œuvres ont été détermi­nantes dans ma conception de l'écriture. Aujourd'hui, l'auteur contemporain que je lis dès que je ne sais plus quoi lire, c'est Ian Mc Ewan. "Samedi" est à mes yeux un véri­table chef-d'œuvre ; dernier roman lu de cet auteur : "Délire d'amour", le genre de livre qu'on lit par petits bouts pour ne pas arriver trop vite à la fin.

4 – Le roman le plus impressionnant que j'aie jamais lu :

Très certainement "Vie et destin", de Vassili Grossman. L'auteur a d'abord été stali­nien, avant de comprendre qui était Staline et en quoi consistait sa politique. Vie et destin est un roman qui est passé à l'Ouest sous forme de micro-film ; l'auteur y brasse l'histoire, entre la Kolyma soviétique et les camps nazis. Si la littérature peut se donner pour ambition de (faire) comprendre les choses de l'intérieur, Vie et destin est le modèle de réussite d'une telle ambition. À lire absolument.

5 – Le livre que j'aurais aimé avoir écrit :

Sans doute un livre de Philip Roth ; soit "Opération Shylock", pour sa maîtrise in­croyable des deux ou trois niveaux de subjectivité autour du personnage qui s'appelle Philip Roth ; soit "La Tache", parce que l'art de dire les choses sans les claironner est porté à son maximum, et au moins pour les quinze dernières pages : la rencontre entre Farley et Zuckerman sur un lac gelé, est une perfection.

Dans le cadre du PRIX DES LECTEURS DU TELEGRAMME
Avec Jean-Luc Nativelle
Le , Médiathèque de Saint-Pierre Quiberon

Antoine Desprez fait sa promenade quotidienne dans les rues du village où il a vécu depuis vingt-cinq ans avec sa femme et son fils. Mais ce soir il la fait "à l'envers" et son humeur est sombre.Tandis que l'un après l'autre, certains habitants nous livrent leurs points de vue sur…